Robert Rubin, l’ancien secrétaire au Trésor et ex-président de Goldman Sachs, vient de lancer un avertissement qui mérite d’être pris au sérieux. Son message ? N’oubliez pas ce qui s’est passé lors du krach du lundi noir d’octobre 1987.

Pour ceux qui n’étaient pas là à l’époque, le lundi noir a vu le Dow Jones chuter de 22,6 % en une seule journée — la plus forte baisse en pourcentage sur une journée de l’histoire des marchés boursiers. Ce fut brutal, rapide et la plupart des investisseurs ont été totalement pris au dépourvu.

Si Rubin en parle aujourd’hui, ce n’est pas par hasard. Les marchés sont en forte hausse, certaines valorisations sont tendues dans certains secteurs, et la complaisance a tendance à s’installer lors de longues périodes haussières. Son point semble clair : l’histoire a tendance à se répéter quand on s’y attend le moins.

Ce qui a rendu 1987 particulièrement violent, c’est la combinaison du trading programmé, des stratégies d’assurance de portefeuille qui ont mal tourné, et de l’absence de coupe-circuits comme ceux qui existent aujourd’hui. Même si la structure des marchés a évolué depuis, la psychologie sous-jacente — peur, panique, comportement grégaire — reste inchangée.

Que vous soyez fortement exposé aux cryptos, aux actions, ou aux deux, le rappel des vétérans comme Rubin sur les krachs passés sert d’avertissement salutaire. Personne ne dit qu’un effondrement est imminent, mais ignorer les précédents historiques ? C’est comme ça que les portefeuilles se font pulvériser.