Alors, qu'est-ce qui se dresse entre Elon et ce package de Tesla d'un montant insensé de $1 trillion ?

Il s'avère que ce n'est plus seulement une question d'atteindre des objectifs. Les défis juridiques, la résistance des actionnaires et de sérieuses questions de gouvernance d'entreprise s'accumulent. Les tribunaux du Delaware ont déjà jeté un premier regard critique, et maintenant toute une narration se construit autour de la question de savoir si un PDG — même celui qui tweete des fusées à l'existence — mérite ce genre de rémunération.

Les chiffres semblent fous sur le papier : jalons de performance boursière, seuils de capitalisation boursière, le traditionnel bingo des milliardaires. Mais quand il s'agit de dizaines de milliards, tout le monde a une opinion. Les investisseurs institutionnels regardent le deal de travers. Les conseillers en procuration écrivent des lettres fortement argumentées.

Et voici le vrai défi — même si l'action Tesla monte en flèche, le conseil d'administration pourrait encore devoir se battre pour justifier pourquoi une seule personne devrait repartir avec un chèque qui représente pratiquement le PIB d'un petit pays. Ce n'est pas tant une question de "peut-il le mériter" mais plutôt de "doit-on le lui laisser".

Des temps fous où votre bonus devient un débat philosophique.