Face à la pression croissante des coûts alimentaires exorbitants, l'administration a changé de cap concernant les tarifs affectant les produits essentiels du quotidien. Les grains de café, les morceaux de viande de boeuf et divers fruits tropicaux sont désormais exemptés des taxes qui mettaient à rude épreuve les budgets des ménages.

Le retour en arrière survient alors que la frustration des consommateurs atteint son paroxysme face à des factures de supermarché gonflées. Ce qui a commencé comme une manœuvre politique commerciale a finalement eu un impact fort sur les portefeuilles américains—assez fort pour forcer un changement de cap politique.

Pour les marchés surveillant les dynamiques du pouvoir d'achat, cela signale à quelle vitesse la douleur économique se traduit par des changements de politique. Lorsque l'inflation mord suffisamment profondément, même les positions commerciales controversées cèdent à la réalité. La question maintenant : la réduction des coûts d'importation se répercutera-t-elle réellement sur les caisses, ou les détaillants garderont-ils la différence ?