Source : CoinTribune
Titre original : 2029 sera le prochain sommet du BTC, prédit Brandt
Lien original : https://www.cointribune.com/en/2029-is-the-next-btc-peak-brandt-predicts/

Prévision du prix du Bitcoin : analyse des cycles de marché à long terme de Peter Brandt

Alors que l’industrie crypto oscille entre volatilité et espoirs de rallye, Peter Brandt, figure respectée de l’analyse technique, vient tempérer l’enthousiasme. Contrairement aux prévisions euphoriques de certains leaders du secteur, il estime que le bitcoin ne franchira pas les $200 000 avant le troisième trimestre 2029. Une telle projection remet en question la solidité des scénarios haussiers à court terme et invite à reconsidérer le véritable rythme des cycles de marché.

Une prévision qui bouscule les codes : Peter Brandt mise sur 2029

Dans un message publié le 21 novembre, Peter Brandt, trader chevronné et analyste technique reconnu, a refroidi les espoirs d’une envolée rapide du bitcoin. À rebours des nombreuses prévisions optimistes qui affluent dans l’écosystème crypto, il estime que le seuil des $200 000 ne sera atteint qu’au troisième trimestre 2029.

« Le prochain marché haussier du bitcoin devrait nous amener autour de $200 000. Cela devrait arriver vers le troisième trimestre 2029 », a-t-il déclaré.

Brandt précise néanmoins qu’il reste « convaincu du potentiel haussier du bitcoin à long terme », mais sa lecture des cycles de marché demeure prudente. Cette déclaration intervient alors que plusieurs figures influentes de l’industrie anticipent un seuil bien plus proche, parfois même à très court terme.

Voici un aperçu des projections concurrentes à celles de Brandt :

• Arthur Hayes, cofondateur d’une importante plateforme de produits dérivés, et Tom Lee, président d’une société de recherche crypto de premier plan, ont récemment parié sur un bitcoin à $200 000 dès la fin de cette année

• Brian Armstrong, CEO d’une grande plateforme de conformité, et Cathie Wood, CEO d’ARK Invest, visent un BTC à $1 million d’ici 2030, une projection cinq fois supérieure à celle de Brandt, avec seulement un trimestre d’écart

• Ces estimations ont toutes été réaffirmées au cours des derniers mois

La position de Peter Brandt contraste donc fortement avec la tendance dominante, qui considère chaque repli du marché comme une opportunité d’envolée rapide. Son approche, ancrée dans l’analyse technique des cycles longs, rappelle que l’excès d’enthousiasme peut être prématuré.

Loin de céder à la pensée de groupe, Brandt adopte une vision à contre-courant du récit dominant et propose une lecture plus lente, plus structurelle, et sans doute plus réaliste de l’évolution du marché.

Une correction salutaire : lecture technique du repli actuel

Au-delà des projections chiffrées, Peter Brandt propose également une lecture technique du contexte actuel, marqué par une forte correction du marché.

Le bitcoin, après avoir atteint un sommet historique à $126 000 en octobre, a entamé une baisse progressive, perdant plus de 20 % sur les 30 derniers jours, pour se stabiliser autour de $86 000.

Loin de s’en inquiéter, Brandt y voit un développement sain. « Cette chute est la meilleure chose qui pouvait arriver au bitcoin », affirme-t-il, suggérant qu’une phase d’assainissement du marché est non seulement attendue mais nécessaire pour poser les bases d’un futur rallye durable.

Il renforce sa position en établissant un parallèle historique inattendu avec le marché des graines de soja dans les années 1970. À cette époque, explique-t-il, une envolée des prix avait été suivie d’une chute de 50 % alors que l’offre mondiale dépassait la demande.

« Dans les années 1970, le soja avait formé un pic similaire, avant de perdre 50 % de sa valeur », rappelle-t-il, faisant référence à une dynamique similaire dans la structure actuelle du graphique du BTC. Ce type de schéma, bien connu des analystes techniques, correspond à des cycles de consolidation profonde avant une nouvelle phase haussière.

Si l’analyse de Peter Brandt s’avère correcte, le prix du bitcoin pourrait évoluer dans un cycle bien plus lent qu’anticipé. De quoi rebattre les cartes pour les investisseurs trop impatients et rappeler que la patience reste une composante essentielle de ce marché encore jeune et imprévisible.