Récemment, la communauté s'est à nouveau déchirée : le bitcoin est-il vraiment "l'or numérique" ? Mais ce qui est intéressant, c'est que certains commencent à explorer des directions encore plus folles : et si le BTC ne servait pas seulement à être conservé en attendant que le prix monte, mais permettait aussi, comme Ethereum, de jouer avec des stratégies DeFi et de générer des rendements ? À quoi cela ressemblerait-il ?

Pour être honnête, le débat sur le bitcoin en tant que réserve de valeur n'a plus vraiment lieu d'être. Le problème, c'est que la majorité des BTC dorment dans des portefeuilles, inutilisés. Réfléchis : c'est comme acheter un appartement pour y entasser des vieilleries. L'actif ne sert à rien. Dans la finance traditionnelle, c'est la circulation du capital qui crée de la valeur, alors qu'aujourd'hui, le BTC ressemble davantage à un stock inerte qu'à du capital actif.

Dernièrement, de nouveaux protocoles ont fait leur apparition sur le marché, comme Lorenzo Protocol par exemple, qui a une idée toute simple : ajouter un module DeFi au BTC. Concrètement, cela permet aux détenteurs de BTC de faire du staking pour emprunter des stablecoins (obtenir de la liquidité sans vendre), de participer à des stratégies de restaking (effet "matriochka" des produits financiers), voire de personnaliser des produits structurés (capital garanti, rendement, etc.). Autrement dit, le bitcoin ne serait plus un simple lingot d'or, mais une oie qui pond des œufs d'or — et que l'on peut même louer pour gagner encore plus.

Ces protocoles émettent généralement des tokens de gouvernance, comme le $BANK par exemple. Mais il ne s'agit pas seulement de voter : c'est un peu le ciment de tout ce lego financier. Les détenteurs peuvent toucher des revenus du protocole, avoir un accès prioritaire aux nouvelles stratégies, ou encore des outils de couverture du risque. Comparé au simple trading de tokens, cela ajoute une dimension supplémentaire : celle de "grandir avec le projet".