La politique des banques centrales vient de prendre une tournure épicée. Le grand patron de la monnaie au Japon, Kazuo Ueda, a dû jouer les diplomates pour convaincre la Première ministre Sanae Takaichi d'une hausse des taux en décembre — la même dirigeante qui qualifiait littéralement ces mesures de « stupides » il y a moins d’un an. Parlez d’une réunion embarrassante.
Les arguments d’Ueda ? Les risques d’inflation et un yen qui ne cesse de dégringoler. Il mise en gros sur le fait que la réalité économique l’emportera sur les postures politiques. L’ironie est palpable : convaincre quelqu’un qui a publiquement critiqué les hausses de taux d’en autoriser une malgré tout.
Et l’enjeu dépasse le Japon. Lorsque les grandes banques centrales changent de cap, les flux de capitaux se redirigent. Un yen plus fort pourrait retirer de la liquidité des actifs risqués. Et si la résistance politique retarde l’action ? Ce yen faible continue d’alimenter l’inflation, forçant une intervention encore plus brutale par la suite.
La vraie question : la Première ministre a-t-elle vraiment changé d’avis, ou s’agit-il simplement d’un silence stratégique avant la tempête ?
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TideReceder
· Il y a 22h
Haha, la Banque du Japon a vraiment été incroyable sur ce coup. D'abord ils critiquent la hausse des taux, puis ils finissent par signer docilement. La réalité politique est vraiment surréaliste.
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SchroedingerAirdrop
· Il y a 22h
Haha, les politiciens changent d’avis plus vite que de chemise. Avant ils disaient «stupide» et maintenant ils veulent faire semblant d’écouter ?
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LazyDevMiner
· Il y a 22h
Là-bas au Japon, ce spectacle est vraiment incroyable... L'année dernière, ils disaient encore que relever les taux était une décision de "crétin", et maintenant ils sont forcés d'acquiescer. Voilà le vrai visage des politiciens.
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ChainSpy
· Il y a 22h
Haha, les paroles des politiciens sont faites pour être changées. L'année dernière, ils disaient "stupide", maintenant ils sont d'accord. J'adore ce retournement de situation.
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HashBard
· Il y a 22h
l’arc narratif ici est *chef’s kiss*—voir une politicienne retourner sa veste en direct à la télé tout en prétendant le contraire. Classique énergie de déni. Le yen s’affaiblit, l’inflation s’emballe, et soudain les hausses de taux ne paraissent plus si stupides ? Non, c’est juste une « nécessité économique » maintenant, lol. Changement de sentiment déguisé en pragmatisme, c’est ça le vrai signe.
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ImpermanentLossEnjoyer
· Il y a 23h
Haha, maintenant la Banque du Japon doit aussi compter sur la "persuasion politique", c'est vraiment absurde. L'année dernière, ils traitaient la hausse des taux de "stupide", cette année ils sont forcés d'accepter, quel retournement de situation.
La politique des banques centrales vient de prendre une tournure épicée. Le grand patron de la monnaie au Japon, Kazuo Ueda, a dû jouer les diplomates pour convaincre la Première ministre Sanae Takaichi d'une hausse des taux en décembre — la même dirigeante qui qualifiait littéralement ces mesures de « stupides » il y a moins d’un an. Parlez d’une réunion embarrassante.
Les arguments d’Ueda ? Les risques d’inflation et un yen qui ne cesse de dégringoler. Il mise en gros sur le fait que la réalité économique l’emportera sur les postures politiques. L’ironie est palpable : convaincre quelqu’un qui a publiquement critiqué les hausses de taux d’en autoriser une malgré tout.
Et l’enjeu dépasse le Japon. Lorsque les grandes banques centrales changent de cap, les flux de capitaux se redirigent. Un yen plus fort pourrait retirer de la liquidité des actifs risqués. Et si la résistance politique retarde l’action ? Ce yen faible continue d’alimenter l’inflation, forçant une intervention encore plus brutale par la suite.
La vraie question : la Première ministre a-t-elle vraiment changé d’avis, ou s’agit-il simplement d’un silence stratégique avant la tempête ?