[Monde des cryptomonnaies] Une controverse autour de la liberté du code et des limites de la régulation est en train de prendre de l’ampleur.
Le 4 décembre, l’organisation à but non lucratif Bitcoin Policy Institute (BPI) a publiquement appelé Trump à gracier deux développeurs du portefeuille Samourai — Keonne Rodriguez et William Lonergan Hill. À ce jour, la pétition en faveur de leur grâce a déjà recueilli plus de 3 200 signatures, un soutien non négligeable.
La situation de ces deux développeurs est particulièrement délicate. Accusés de « complot pour exploitation d’un service de transfert d’argent sans licence », ils risquent respectivement 5 et 4 ans de prison, avec une entrée en détention prévue pour début janvier 2026.
Dans un document détaillé publié le 2 décembre, le BPI ne mâche pas ses mots : cette poursuite constitue selon eux une mauvaise application de la loi fédérale sur les services de transfert d’argent. Leur argument central : les outils non-custodial ne devraient tout simplement pas être soumis au cadre de régulation du BSA (Bank Secrecy Act). Plus encore, le BPI avertit : si cette condamnation est maintenue, l’innovation en matière d’outils Bitcoin axés sur la protection de la vie privée risque d’être tuée dans l’œuf aux États-Unis.
Les figures majeures de la communauté Bitcoin ont également manifesté leur soutien. De Max Keiser, évangéliste du Bitcoin, au journaliste Marty Bent, en passant par le podcasteur Walker America, tous se sont publiquement déclarés en faveur de la grâce. Même le Parti libertarien de l’Oregon s’est joint au mouvement de soutien, en reprenant ce slogan emblématique : « Le code, c’est la liberté d’expression. »
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DAOdreamer
· 12-04 11:07
Vraiment, écrire le code d’un wallet et finir en prison, cette logique judiciaire est complètement aberrante.
D’accord, 3 200 signatures ne suffisent pas pour faire du bruit, il faut voir si Trump veut saisir l’occasion.
Forcer les outils non-custodial dans la loi sur le transfert de fonds, c’est juste une preuve que ceux au pouvoir ne comprennent pas la technologie.
Si jamais ils finissent vraiment en prison, la communauté crypto va encore connaître un énorme tremblement de terre...
La pétition pour la grâce est intéressante, mais honnêtement, si le gouvernement fédéral veut vraiment s’en mêler, il aura toujours des moyens.
Faire porter le chapeau aux développeurs, c’est vraiment injuste, comment écrire un outil de confidentialité peut-il devenir un crime ? Cette logique est incompréhensible.
5 ans et 4 ans, ces peines sont délirantes, tout ça juste pour transfert sans licence ?
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NeverPresent
· 12-04 11:04
Le code n'est pas un crime, cette accusation est vraiment absurde... Les 3 200 signatures de la pétition ne sont qu'un début.
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SchroedingersFrontrun
· 12-04 11:01
3200 personnes ont signé la pétition, c'est quand même pas mal... Mais vous pensez vraiment que Trump va s'en occuper ?
On entend parler de la liberté du code depuis des années, mais la régulation finit toujours par arriver.
Un wallet open source n'aurait aucune responsabilité ? Cette logique est absurde.
Au fait, si ces deux gars finissent vraiment en prison, le cercle crypto va encore sortir toute une série d'articles sur des "martyrs".
Attendez, la non-custodie ne serait pas considérée comme du transfert de fonds ? Cette blague juridique est un peu grosse...
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ForkMonger
· 12-04 10:58
non, c'est juste un parfait exemple d’attaque de gouvernance en action... ils essaient littéralement de criminaliser le code comme si c’était une sorte d’arme financière, lol. Les outils non-custodiaux ne sont pas des services de transmission, c’est juste de l’excès réglementaire déguisé en application de la loi, pour être honnête.
Compte à rebours pour l'emprisonnement des développeurs du portefeuille Samourai, 3 200 personnes pétitionnent pour que Trump leur accorde une grâce
[Monde des cryptomonnaies] Une controverse autour de la liberté du code et des limites de la régulation est en train de prendre de l’ampleur.
Le 4 décembre, l’organisation à but non lucratif Bitcoin Policy Institute (BPI) a publiquement appelé Trump à gracier deux développeurs du portefeuille Samourai — Keonne Rodriguez et William Lonergan Hill. À ce jour, la pétition en faveur de leur grâce a déjà recueilli plus de 3 200 signatures, un soutien non négligeable.
La situation de ces deux développeurs est particulièrement délicate. Accusés de « complot pour exploitation d’un service de transfert d’argent sans licence », ils risquent respectivement 5 et 4 ans de prison, avec une entrée en détention prévue pour début janvier 2026.
Dans un document détaillé publié le 2 décembre, le BPI ne mâche pas ses mots : cette poursuite constitue selon eux une mauvaise application de la loi fédérale sur les services de transfert d’argent. Leur argument central : les outils non-custodial ne devraient tout simplement pas être soumis au cadre de régulation du BSA (Bank Secrecy Act). Plus encore, le BPI avertit : si cette condamnation est maintenue, l’innovation en matière d’outils Bitcoin axés sur la protection de la vie privée risque d’être tuée dans l’œuf aux États-Unis.
Les figures majeures de la communauté Bitcoin ont également manifesté leur soutien. De Max Keiser, évangéliste du Bitcoin, au journaliste Marty Bent, en passant par le podcasteur Walker America, tous se sont publiquement déclarés en faveur de la grâce. Même le Parti libertarien de l’Oregon s’est joint au mouvement de soutien, en reprenant ce slogan emblématique : « Le code, c’est la liberté d’expression. »