Les résultats du dernier vote de l'Aave DAO ont suscité de vives discussions dans l'industrie. Derrière le rejet de 55 %, se cache une réalité embarrassante de longue date dans l'écosystème DeFi : la communauté manque souvent de préparation et de confiance lorsqu'il s'agit de prendre de véritables décisions.
Beaucoup simplifient à l'extrême le concept de "décentralisation", pensant qu'il s'agit simplement de donner la parole à tous. Mais la réalité est bien plus complexe. Prenons l'exemple d'Aave, un protocole DeFi de premier plan : dans ses premières phases, le pouvoir décisionnel restait principalement entre les mains de l'équipe du projet et des grands détenteurs de tokens. Les participants ordinaires ont l'habitude de suivre, et lorsqu'on leur demande soudainement de décider par eux-mêmes, ils hésitent naturellement. C'est comme une personne qui dépend depuis longtemps de conseils extérieurs et qui, soudainement, se retrouve à la table des décisions : sa première réaction n'est pas d'agir de manière proactive, mais plutôt d'hésiter.
Le problème plus profond réside dans le fait que la gouvernance décentralisée du DeFi manque de mécanismes d'accompagnement pour la gestion des risques. Prenons l'exemple de la gestion des actifs de marque cette fois-ci : en apparence, il s'agit de rendre le pouvoir à la communauté, mais en réalité, celle-ci doit assumer une série de responsabilités telles que la gestion de la marque, la gestion de l'opinion publique, les coûts liés à l'équipe, etc. Or, dans la proposition, la répartition de ces coûts et responsabilités reste floue. Sans mécanisme clair de couverture des risques, la communauté tend à adopter une position prudente. Ce n'est pas une véritable décentralisation avec transfert de pouvoir, mais plutôt un transfert de fardeau.
En comparaison, certains protocoles dont la gouvernance est plus mature ont réussi à encourager la participation communautaire en établissant des structures d'incitation et de répartition des risques claires. Cela donne aux participants suffisamment de confiance et de garanties, transformant la décentralisation d'un simple slogan en une action concrète.
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memecoin_therapy
· Il y a 13h
En gros, c'est comme balancer une charge, soi-disant décentralisation
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Les résultats du vote ne sont pas du tout surprenants, qui veut porter cette montagne de responsabilités
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Le problème ne vient pas de la communauté, mais du fait que la conception des règles est tout simplement mauvaise
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Encore une fois, c'est une pièce de théâtre "Nous te faisons confiance" puis "C'est toi qui gère tout seul"
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Regardez bien, la gouvernance décentralisée, c'est simplement la dispersion des responsabilités
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Compris, c'est juste rejeter le risque sur la communauté
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C'est ça la véritable face de la DeFi, ne faites plus semblant de croire le contraire
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Aave cette fois-ci a vraiment déçu, la proposition n'était même pas claire avant le vote
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Les mécanismes d'incitation ne sont pas encore en place, et ils demandent si les gens osent voter ? C'est risible
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Un vote négatif de la communauté, c'est rationnel, n'est-ce pas
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LiquiditySurfer
· Il y a 13h
Honnêtement, c'est simplement une autre façon pour le projet de rejeter la responsabilité.
Ce vote ne reflète en réalité pas un manque de confiance de la communauté, mais le fait que la proposition elle-même est floue. Qui voudrait prendre en charge un tas de déchets sans aucune garantie ?
La gouvernance décentralisée doit toujours avoir des incitations et des garanties claires, sinon c'est simplement du mensonge lors du vote.
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NeverVoteOnDAO
· Il y a 14h
Honnêtement, j'ai vu clair dans le coup d'Aave depuis longtemps. Rejeter la responsabilité sur la communauté et prétendre que c'est décentralisé ? Ridicule, c'est juste une façon de faire porter le chapeau.
Combien de vrais décideurs y en a-t-il ? Les gros investisseurs savent ce qu'ils font, et les petits investisseurs jouent les sourds et muets. Voilà la vérité sur la gouvernance actuelle de DeFi.
Les mécanismes d'incitation ne sont pas clairs, la répartition des risques l'est encore moins, alors pourquoi devrais-je voter pour ? De toute façon, je choisis de ne pas participer.
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GateUser-40edb63b
· Il y a 14h
En résumé, c'est une question de rejeter la responsabilité, en séparant le pouvoir et le risque.
Les résultats du dernier vote de l'Aave DAO ont suscité de vives discussions dans l'industrie. Derrière le rejet de 55 %, se cache une réalité embarrassante de longue date dans l'écosystème DeFi : la communauté manque souvent de préparation et de confiance lorsqu'il s'agit de prendre de véritables décisions.
Beaucoup simplifient à l'extrême le concept de "décentralisation", pensant qu'il s'agit simplement de donner la parole à tous. Mais la réalité est bien plus complexe. Prenons l'exemple d'Aave, un protocole DeFi de premier plan : dans ses premières phases, le pouvoir décisionnel restait principalement entre les mains de l'équipe du projet et des grands détenteurs de tokens. Les participants ordinaires ont l'habitude de suivre, et lorsqu'on leur demande soudainement de décider par eux-mêmes, ils hésitent naturellement. C'est comme une personne qui dépend depuis longtemps de conseils extérieurs et qui, soudainement, se retrouve à la table des décisions : sa première réaction n'est pas d'agir de manière proactive, mais plutôt d'hésiter.
Le problème plus profond réside dans le fait que la gouvernance décentralisée du DeFi manque de mécanismes d'accompagnement pour la gestion des risques. Prenons l'exemple de la gestion des actifs de marque cette fois-ci : en apparence, il s'agit de rendre le pouvoir à la communauté, mais en réalité, celle-ci doit assumer une série de responsabilités telles que la gestion de la marque, la gestion de l'opinion publique, les coûts liés à l'équipe, etc. Or, dans la proposition, la répartition de ces coûts et responsabilités reste floue. Sans mécanisme clair de couverture des risques, la communauté tend à adopter une position prudente. Ce n'est pas une véritable décentralisation avec transfert de pouvoir, mais plutôt un transfert de fardeau.
En comparaison, certains protocoles dont la gouvernance est plus mature ont réussi à encourager la participation communautaire en établissant des structures d'incitation et de répartition des risques claires. Cela donne aux participants suffisamment de confiance et de garanties, transformant la décentralisation d'un simple slogan en une action concrète.