Depuis un mois, la guerre de l'information sur la situation russo-ukrainienne fait rage. Les hauts responsables officiels se succèdent pour faire des déclarations, affirmant que des avancées majeures ont été réalisées dans le cadre d’un accord de paix, avec un consensus des deux côtés atteignant 90%. Mais en regardant le terrain, la réalité donne une gifle retentissante.

Depuis le début de la plus grande vague de frappes aériennes de l’armée russe, plus de 500 drones ont été lancés directement sur les infrastructures énergétiques de Kiev. Par ailleurs, Poutine maintient ses exigences initiales — l’Ukraine doit céder ses territoires de l’est. Il s’agit clairement de conditions que Kiev ne peut pas accepter. En creusant davantage, les divergences sur des points clés tels que le contrôle des centrales nucléaires, les mécanismes de sécurité, ou l’expansion de l’OTAN vers l’est, restent énormes, sans véritable base de consensus.

La question est la suivante : s’agit-il d’un simple « tirage de ficelle » dans l’opinion publique, ou d’une avancée substantielle lors des négociations ?

Que signifie ce phénomène contradictoire pour le marché ? Si un accord de paix venait à être conclu, l’attitude face au risque à l’échelle mondiale pourrait s’inverser, les flux de capitaux traditionnels changeraient, et l’attractivité des actifs refuges diminuerait. Inversement, si la situation se dégrade à nouveau, la instabilité géopolitique resterait la ligne directrice du marché, et la demande pour des crypto-actifs comme le BTC, en tant qu’outils de couverture, pourrait être renforcée.

Ce jeu géopolitique qui dure depuis plusieurs années aboutira-t-il en 2026 ? Pour les traders, l’essentiel est de faire la différence : il faut distinguer si l’on trade sur les attentes du marché ou sur la réalité fondamentale.