Monad cette année a vraiment été la plus en vue, après le lancement officiel du mainnet en novembre, le TVL a rapidement atteint 170 millions de dollars, avec une levée de fonds de 244 millions, une équipe comprenant notamment des opérateurs issus d'institutions de premier plan comme Jump Trading. Honnêtement, l'objectif de ce projet semble très attrayant — performance de Solana + compatibilité d'Ethereum + véritable décentralisation, le trio parfait.

Sur le plan technique, l'exécution parallèle EVM de Monad, sa base de données personnalisée, son architecture de concurrence optimiste sont vraiment solides. La partie technique du livre blanc est suffisamment détaillée, le modèle de concurrence et la conception de la base de données résistent à l'examen, et l'objectif de 10k+ TPS n'est pas une utopie, le fait que des nœuds puissent fonctionner sur des serveurs standards réduit aussi la barrière à l'entrée.

Mais c'est là que le bât blesse — alors que la spécification technique est si robuste, la partie Tokenomics est peu développée, le mécanisme de déblocage est vague, c'est clairement une conception friendly VC. Les fondateurs ont investi beaucoup d'efforts dans la technique, mais le modèle économique semble privilégier les premiers investisseurs, c'est une vieille routine.

Le problème actuel est plus concret : la performance du token $MON, comme celle d'autres projets dans la même course, se trouve dans une impasse où il ne sert à rien malgré ses capacités. En 2025, année où la compétition L1 s'intensifie, la performance seule ne suffit plus, l'enjeu clé est de faire vivre l'écosystème. Monad ne manque pas de TPS, mais d'applications, de liquidité, de confiance du marché. La pression des VC ne faiblit pas, l'écosystème n'est pas encore lancé, donc la valeur du token a du mal à décoller.

En résumé, c'est un cas typique où la technique est impressionnante mais le marché fait défaut.