La politique du dollar américain provoque des secousses financières mondiales, et la performance du marché dans cette phase a déjà donné la réponse.

Le signal le plus évident provient des actifs refuges. L’or au comptant a franchi la barre des 4550 dollars/once, avec une hausse de plus de 72 % cette année ; l’argent a même atteint près de 79 dollars, établissant un nouveau sommet centenaire avec une augmentation de 173 %. Il ne s’agit pas seulement de chiffres, mais aussi d’une réévaluation par le capital mondial de la crédibilité de la monnaie de réserve traditionnelle. La part des obligations américaines dans les réserves de change de plusieurs pays est tombée en dessous de 60 %, et le système de règlement en dollars pétroliers commence à montrer des signes de relâchement.

Dans ce contexte, le marché des cryptomonnaies a ouvert une nouvelle fenêtre d’opportunités. En 2025, le volume des règlements transfrontaliers en stablecoins a déjà dépassé la barre des 5 000 milliards de dollars, et de plus en plus d’institutions financières traditionnelles commencent à déployer des infrastructures d’actifs numériques conformes. Le Bitcoin évolue progressivement d’un actif spéculatif à une valeur refuge comparable à l’or. Le développement de la finance en chaîne brise les barrières des règlements transfrontaliers traditionnels, permettant aux actifs cryptographiques de passer du secteur marginal à une vision intégrée du système financier principal.

Quelle est l’essence de ce changement ? C’est la réorganisation de l’ancien ordre monétaire en cours d’ajustement, et la formation d’un nouvel écosystème. L’or et l’argent restent des piliers anciens en tant qu’actifs refuges, mais ils ne sont plus les seuls choix. Les stablecoins, le Bitcoin et d’autres actifs numériques deviennent de nouvelles options pour des règlements décentralisés et transnationaux. Du point de vue des acteurs du marché, qu’ils soient investisseurs traditionnels ou participants au marché des cryptomonnaies, ils votent pour cette transition avec des flux de capitaux réels.