Evidemment, mes racines sont ici, mais les nouvelles branches ne me reconnaissent pas. On dirait que c'est moi le monstre de l'année, je viens quand les pétards éclatent, et je pars une fois qu'ils se sont tus. Soudain, je comprends le proverbe : "Parti petit, revenu grand, le dialecte n'a pas changé, mais les cheveux ont blanchi. Les enfants se rencontrent sans se reconnaître, et demandent en riant d'où vient l'étranger."
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